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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:29

En rangeant une dernière fois
Ma robe de mariée
Je me suis surprise à pleurer.
Je me suis revue avec toi.

Mais pleuré l'innocence
La naïveté, la confiance
De la jeune fille ignorante
Ne sachant ce qui va l'attendre
 
Si j'avais su les cris
Les insultes et les pleurs
Si j'avais su que l'amour
N'était pas dans ton coeur...!


Que des années durant je serais repoussée
Forcée de quémander, de tendresse privée
Que la moindre caresse
Serait chez toi une prouesse

Que ça s'rait le désert
En plus de la tristesse
Parce que plus je demande
Et plus tu réprimandes

A-t-on déjà vu un homme digne de ce nom
Répondre à son aimée, après des mois de frustration
Alors que, pauvre nouille,
Elle est confiante d’oser se rapprocher :
"Tu me fais chier,
Tu me casses les ..."
-On va dire "les pieds".- ?!

Même les animaux, si peu évolués,
N'auront jamais entre eux autant de cruauté

Et ça fait mal au plus profond de soi
Comme une brûlure indéfinissable
Ca mine et ça détruit, adieu confiance en soi
On se sent moche, non désirable.
 

Il fallait donc ne plus rien faire !
Rien demander, rien que se taire
Se contenter de tes rares envies
Parfois plus d'un an ça t'a pris...!
 

Il fallait quoi ? que je supplie ?
Ca ne suffisait pas.
Que je me résigne ?
Ca ne t'émeuvait pas

 

Froid tel un chef indien
Insensible, sans cœur,
Tu n'aimais ni mes mains,
Ni mon corps, ni mon coeur
 

Fallait-il alors quoi ?
Faire voeu d'abstinence ?
Pendant toute ma vie,
Toute mon existence ?!

 

Ou fallait-il, comme souvent pensé
Mettre fin à mes jours ?
Quand on n'est pas aimé,
A quoi bon exister...
 

Quand bien même j'aurais
Ainsi mis fin à cette douleur
Tu n'aurais toujours pas eu de pitié
Et toujours pas de coeur
 

C'eût été un double malheur
Pour nos enfants
Alors j'ai essayé d'inventer le bonheur
En vivant dignement
 

Mais je me consumais
A force de pleurer
Toi tu me détruisais,
Mais debout je tenais
 

Comment ? Je ne sais pas !!!
Et HEUREUSEMENT que parfois
On m'a dit des mots tendres !
Sinon je n'avais plus qu'à me pendre
 

Et alors ? Elle est là ta pitoyable arme ?
La conséquence du fait que toujours tu m'affames ?
Ne crois-tu pas que c'est assez, la privation d'amour
Pour reprocher encore de malheureux mots doux

Que tu as dénichés, pire encore, volés,
Traquant et piratant mon seul jardin secret ?
Et qui m'avaient permis simplement de survivre
Une bouffée d’oxygène dans ce désert aride
Ou vingt années j’ai suffoqué
 
Me sentir un peu exister !
Si ce n'est à tes yeux…,
mais au moins respirer
Un peu !

En quoi, dis-moi, suis-je coupable ?
Rêver d'amour est-il impardonnable ?

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 13:00

 

      
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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 12:57

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 23:21

Culpabilisation :
Supplément d'agression...
Comme si celles-ci ne devaient pas suffire
Coupable il y a mais : sûrement pas la victime !

 

Que sais-tu de la honte
Et du poids du silence

Cette chape de plomb
Qui enserre et étrangle ?

 

Que sais-tu de la peur

Qu'instaurent les menaces

Et du "choix" de rester
Pour apaiser l'angoisse

 

Car un choix n'est pas libre
En prison invisible
Et longtemps endurer
Ce n'est pas accepter

 

 

Que sais-tu quand partir
Va déclencher le pire
Et qu'il est dangereux
De faire ses Adieux

 

Que sais-tu de vouloir
Que l'enfant ait son père
Quand bien même la mère
Serait au désespoir

 

Je ne veux plus entendre
Des mots comme "maso"
Ni "comment  si longtemps
peut-on courber le dos ?"

 

C'est facile de fuir

Dans la difficulté

Y faire face, essayer

Ce n'est pas lâcheté

 

Coupable d'avoir voulu et tenu à construire
Ce qu'en si peu de temps beaucoup d'autres ont détruit ?
Non, il n'y a pas de tort à s'être évertué
A tenter d'arranger, vouloir améliorer.

 

Et ce n'est que Courage
Derrière le sourire sage

De celle qui vous dit
Que tout va dans sa vie

 

Que sais-tu de la perte
D'énergie, des ressources
De la souffrance sourde
Empêchant d'y voir clair 

 

Ce n'est pas du plaisir
C'est pas laisser pourrir
C'est juste de vouloir
Le bonheur. Trop y croire.

 

Dans la pièce de théatre qui devait bien marcher
Si parmi les acteurs l'un d'entre eux fait défaut
Et sabote finalement le plus beau scénario
Faut-il blâmer celui qui a tenu son rôle ?
Comment peut-on prétendre qu'il l'aurait bien cherché ?
Comment peut-il savoir ce qui allait arriver ?

 

 

Coupable alors de quoi ?
A quel titre, de quel droit ?
Avant de préjuger, de donner des leçons
Vis donc la même chose, nous en reparlerons.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:52

Toutes les filles sont des princesses
Ne laisse jamais, ma fille, personne
Jamais un garçon, un seul homme
Te faire entendre le contraire.

 

Que toujours on te choye mon aimée
Comme moi maintenant
Et que celui qui prétendra t'aimer

Soit toujours bienveillant


 

Celui qui deviendra l'élu de ton coeur
Pourra bien sûr te faire trembler
Mais de désir, d'amour, ou de respect
Jamais te faire trembler de peur.

 

Jamais rien ne pourra justifier
Jamais personne n'a mérité
La violence des mots
Ni un doigt levé haut

 

Celui qui dit "je t'aime"
Ne doit pas dans les faits
Te monter le contraire
Ecoute ton coeur s'il est blessé

 

Et si un jour la peur te guide
C'est que l'amour n'était pas là
Comme le soleil quand la lune est là
Amour et peur sont incompatibles.

 

 

Toutes les filles sont des princesses
Et c'est valable pour toi ma belle
Celui qui te dira "t'es pas la reine ici"
Ne méritera pas de partager ta vie.

 

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:34

Onze ans, ma fille, tu as onze ans

Et chacun de tes jeux est teinté d'innocence
Onze ans ma fille, ta vie est devant
Comme ils sont beaux tes rêves d'enfant

 

Tu viens de ressortir toutes tes poupées

Comme un tout dernier soubressaut

Une nostalgie qui s'accroche à des branches

A des dernières miettes d'enfance.

 

Tu as beau dire, ma fille, moi je le sais

Que très bientôt tout ça va changer

On n'y peux rien, je ne dis rien

Mais c'est bientôt, c'est le destin

 

J'aimerais tellement que ça dure

Que ton coeur soit toujours aussi pur

Que tu ne sois préoccupée

Que par des maisons de poupée

 

Dans quelques mois, c'est le collège

Révolution et aussi tant de pièges

Puisses-tu ô ma douce, mon aimée

Rester toi même, telle que tu es

 

Etre fidèle à qui tu es

Ne rien lâcher, ne rien gâcher

Garder toujours tes qualités

Et toute ta perspicacité.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 10:05

Je sais pourquoi j'écris
Enfin aujourd'hui

C'est pour vaincre l'absurde
Trouver une raison
Transformer mes blessures
En jolis papillons

Chaque coup de canif
Renforcera l'écorce
De l'arbre que je suis
Alchimie positive
Qui sublime chaque goutte
De la sève qui coule
Et qui devient ma force
Un oiseau qui roucoule

Chaque coup de couteau
Chaque larme et sanglot
La sève à l'abandon
Devient un papillon
Avec juste crayon
Et musique des mots 

Les papillons s'envolent
Ils tournent autour de l'arbre
Ils deviennent des oiseaux
Se posent sur mes branches

Et comme des cadeaux
Le décorent de rubans
Ils chantent avec leur coeur
Des mélodies de bonheur

Et je grandis ainsi
Et je m'épanouis
Enracinée de vie, de chant et d'allégresse
Je me construits sans cesse
Les larmes de mon coeur sont devenues promesses
De ne jamais refaire encore les mêmes erreurs

Je vis et je grandis
Comme un arbre, un ami
Un arbre décoré de papillons, de fleurs,
De rubans et d'oiseaux
L'arbre de mon bonheur

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:56

Comme un chien qui ne connait
Que les caresses de son maître
A la même main qui maltraite
Toujours fidèle, je revenais

Comme un chien, toi tu me donnais
Quand tu voulais bien, quelques miettes
Et j'avais si faim, à la diète,
Qu'en mal d'amour, je revenais

Comme un chien, tu me traitais
Dans tes colères et tes excès
Souvent dans l'ombre je me cachais
Et jamais je ne comprenais

Comme un chien perdu sans collier
Je vais m'enfuir à tout jamais
Et dans ma nouvelle solitude
Je lècherai chaque blessure
Pour me guérir, mais je te jure,
Jamais plus je ne reviendrai.

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 16:00

A quoi sert une cheminée
Si tu ne peux pas l’allumer ?

A quoi te sert une grande maison
Quand tu rêves d’un tendre cocon ?

A quoi te servent les richesses,
Si l’on te ment, si l’on te blesse ?

Comment peut-on, tout seul, vouloir
Le bonheur pour deux, et y croire ?

A quoi sert d’avoir combattu
Alors que c’est d’avance perdu

A quoi servent toutes tes larmes
Si elles ne touchent pas son âme ?

S’il faut se battre pour être aimée
Alors mieux vaut capituler.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 00:27

tristesse-fleur.jpgPour tes vingt ans, juste des fleurs tu espérais
Tu n'as qu'un vase qui vole et finit fracassé...

Pour tes trente ans, c'est juste lui, que tu espères
Mais c'est mensonge, absence, et nuit très solitaire.

Dès lors, chaque bouquet, pour ton anniversaire
N'aura que le parfum
D'un regretté défunt
L’odeur de cimetière.

C'est l'amour profané. A-t-il jamais été,
Sinon qu'à sens unique ? A quoi bon regretter...
Pourtant il était pur, plus doux qu'un ciel d'été
Mais un fou égoïste l'a doucement tué.

Arrive à quarante ans un bilan de souffrance
Et, signal bien connu, tu reperds connaissance...
Or pendant que ton sang sur le sol se répand
Il boit et fait la fête, toujours insouciant.

Cette fois, renaissant de tes si proches cendres
S'impose le constat, la prise de conscience :
Alors, pour commencer à vaincre le fléau
Tu poses enfin des mots sur tous ces petits maux

C'est le film de ta vie qui va se dérouler
Le voilà, bien que long, en piètre résumé :

Tu gardas les enfants en pleurant bien des soirs
Pendant que leur papa fit la tournée des bars
Il rentrait titubant ? Surtout pas de questions
Il voyait face à lui le pire des dragons

Ses compagnons de bar l'ont cru célibataire
Quand ils voient femme enfant, tu deviens la sorcière

Ses repas de copains exigeaient ton absence
Pourquoi te joindrais-tu à des réjouissances ?

Tu gardes porte close un soir de beuveries ?
La baie vitrée cassée te laisse abasourdie.

Tant de fait anormaux que tu veux occulter
Et tu te persuades qu’ils n’ont pas existé
"C’est ma faute, puis c’est rare, il suffit d’oublier"
Mais plus le temps avance, que revient le passé

Un jour tu as pardonné parce qu'il s'était soigné
Mais des années après, alors qu'il s'y remet
Il soutient que malade jamais il n'a été...
Que c'étaient des erreurs, et puis, c'est du passé !

Mais alors... 

Quelle était la raison, la justification
Qui pouvait expliquer ces infâmes abandons ?
Si ce n'était donc pas la maladie de boire,
C'est qu'il t'avait bien prise pour la plus belle poire !

La maladie encore, tu pouvais pardonner
Le désamour, jamais

Mais pourquoi devrait-on accorder un pardon
A celui qui jamais n'en fait réclamation ?

Puis faut se taire quand ça crie
Sinon ça crie
Et comme ça crie encore plus fort
C'est de ta faute

Les paroles cruelles, tu les connais par cœur
Vocable limité, cinglant et destructeur

Combien de nuits de larmes,
Et de froid dans ton âme
Assommée par des mots
Tu feras l’escargot ? 

Il est des mots qui blessent
Pire que des couteaux
Il y a des paroles
Qui déchirent et te sonnent

Tu sais l'appréhension de la porte qui claque
Ou du coup dans le mur, qui tétanise et glace

Tu cèdes ta parole, tes décisions, tes choix :
Et si tu n'y prends garde, viendra le tour des droits

Il faut oublier tes envies et tes désirs
Seuls importeront ceux de l'égoïste sire

S'il regarde des filles sur son ordinateur
Toi enceinte, devras apprécier ton bonheur !

Devant des films en rose, s'il ne te touche pas,
De quoi te plaindrais-tu ? La tristesse ? Pourquoi ?

Car le peu qu'il te donne, tu en as tant besoin
Qu'heureuse tu seras de si peu de câlins

De tes soucis à toi, tu ne peux lui parler
Qui l'eut crû pacifiste, il veut avoir la paix !

Tu protèges l'enfant contre son injustice ?
Il t'accuse aussitôt de déshonneur complice

Quand l'enfant se suicide, suprême absurdité,
Il lui reproche encore de gâcher sa soirée...!

« Tu n'es qu'une emmerdeuse », bien que très endurante
A vouloir essayer de lui dire ta souffrance
Mais c'est parce qu'être heureuse de peu tu as appris
Qu'il a encore la chance de partager ta vie.

N'attends pas de pitié, l'ordure ne connait
Ni regret, compassion, ni culpabilité

Tu donnes donnes donnes, il ne cesse de prendre
Relation ou échange, pour lui n'ont pas de sens.

Tu t'étonnes parfois de n'avoir plus de forces
A toujours faire que ses colères se désamorcent

Car inlassablement, tu cherches à le guérir
"Son enfance était dûre, des méchants l'ont trahi
Je ferai son bonheur, capable je le suis"
Mais pendant que tu l'aides, c'est ta vie qu'il pourrit

Quand tu vois la tendresse de couples autour de toi
Ton cœur se serre fort, tu ne sais pas pourquoi.

Oh tout n'est pas si simple, et si ça se pouvait
Il n'y aurait jamais plus sur terre de femme blessée

La différence avec la violence dans la rue
C'est qu'il ne s'agit pas, ici, d'un inconnu

Qu'une alchimie s'était formée d'attachement
Compliquant la formule de l’amour décevant

Comment peut-on admettre, absurde inéquation
Que la personne qui nous fait mal
Est celle que notre cœur a préféré à d'autres
Insensée dissonance !

Lors, devoir porter plainte contre cet agresseur
C'est se planter soi-même un couteau en plein cœur

D'ailleurs quand t'en vient enfin le courage
C'est l'absence de preuves, la peur des témoignages
Et la loi te répond : "il n'y a pas d'outrage" 

Non tout n'est pas si simple même dans l'évidence
Priver l'enfant d'un père déchire tes entrailles
Quand ce n'est la menace planante de la mort
"S'il t'arrivait un jour de franchir cette porte".

A des coups de semonce sensés sonner le glas
Ton cœur tendre répond : « il y a pire que ça
Il ne m'a pas frappée, pas franchi les limites
Où est l'inacceptable ? » Puis revient l'accalmie.

Femme, tes qualités sont là pour ton malheur :
Ton amour, ton espoir, ont toujours plus d'ampleur

Non, tout n'est pas si simple, il y a eu des beaux jours
Des moments de candeur qu'on souhaiterait toujours
Des journées formidables, périodes de bonheur
Car qui peut faire le pire peut jouer au meilleur
On y croit, on retrouve l'homme qu'on a aimé
On s'y accroche, car voici l'amour tant désiré.

Les enfants qui cimentent toute une construction
Pétrie de notre amour, et qu'on voudrait d'aplomb.

Les sourires nantis des oiseaux de malheur
Qui enfoncent le clou des "je te l'avais dit"
Alors qu'ils n'ont rien dit que remarques assassines
Qui soit-dit en passant, ne donnent qu'une envie :
Celle de leur prouver qu'ils étaient dans l'erreur.
 

La honte de devoir se résoudre à avouer
Que comme tous ces autres on n'y est pas arrivé
Devoir se confronter, dure réalité
Au fait qu'on a passé notre vie à rêver
A vouloir réussir, à idéaliser
Cette union de deux êtres, ô mystère sacré.

Ca recommencera, après bien des années
Alors que tu croyais le passé enterré

Les parents sont sensés leur enfant protéger
Contre les malfaiteurs, les voyous, les dangers.
Mais comment un enfant pourra-t-il se construire
Quand c'est du paternel qu’est arrivé le pire ?

Car, lors que le bonheur semblait enfin trouvé
Il blesse ton enfant sur fond d'ébriété
Et ta fille essayant de l’auto s’échapper
Consciente du danger
Finira aux urgences durement amochée

Cet épisode à une amie je décrivais, elle dit :
"Comment ? De ta cellule, tu as droit à l'ordi ?"
Je ne comprenais pas, alors elle insistait :
"Rassures-moi, tu es en tôle, parce que...tu l'as tué ?!"

De grâce, ne pleurez pas, lorsqu'il est loin de moi
C'est le choix du moins pire : ne pleurez pas pour moi
C'est une bulle d'air, d'oxygène, on respire
Le temps d'une mission, au moins, se reconstruire !

Et là tu réalises, au fil des mots, des rimes
Que du nom du poème, tu es bien la victime
Tu as toujours pensée n’être pas concernée
Car les gestes et les mots ont ceci de sournois
C’est qu’ils ne laissent pas de traces qui se voient
Il eût un autre titre, tu viens de le changer
Ton poème porte enfin
Le nom qui lui revient.

Elle t'était familière, depuis ton plus jeune âge
Tu as grandi au sein des conflits, des naufrages
Tu la connaissais tant, que tu trouvais normal
De devoir, à ton tour, dompter ce même mal.

Elle n’arrive pas qu'aux autres, se cache dans le noir,violence conjugale
Les murs et le secret des foyers sans histoires
Il est si difficile de bien s'en dégager
Qu'on y met une vie, des mois ou des années

Ce poème semblant ne jamais s'arrêter
Est à l'image de la violence conjugale
On la croit bien finie, achevée, terminée
Elle ne s'arrêtera qu'avec un point final.

C'est à toi maintenant de savoir le placer
Pour que ce non-retour ne te soit pas fatal.

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